Le huitième numéro de notre série consacrée à construire et rénover sa maison va aborder un sujet pour vous guider dans une nouvelle étape de votre projet. Après s’être intéressé à la pose du carrelage, nous allons maintenant nous adresser aux amateurs de sols plus authentiques avec la pose de parquet.
Quel parquet choisir ?
Evidemment, avant de poser un parquet, il vous faudra le choisir. Et contrairement aux apparences, ce n’est pas une chose facile, car l’esthétique n’est pas le seul critère de choix. Avant toute chose, il vous faudra choisir entre les 3 grands types de parquet :
- Le parquet massif : vous retrouverez souvent ce type de parquet dans les maisons relativement anciennes. Il ne représente plus aujourd’hui la plus grosse part du marché mais reste le plus résistant et celui qui donnera le plus de cachet à votre intérieur. Les lames d’un parquet massif sont conçues dans une seule et même pièce de bois, c’est pour cette raison qu’il aura tendance à se dilater ou se rétracter en fonction de la température ou de l’humidité de la pièce.
- Le parquet contrecollé (ou flottant) : contrairement au parquet massif, il se compose de 3 couches. La couche supérieure, appelée également couche d’usure et souvent faite d’un bois d’essence pour lui donner un aspect noble. L’avantage de ce type de parquet et qu’il ne nécessite aucun entretien mais en revanche il sera moins résistant dans le temps qu’un parquet massif.
- Le parquet stratifié : L’avantage indéniable de ce type de parquet est son prix très abordable. En contre-partie, ce parquet n’est pas vraiment constitué de bois, mais de résine accompagnée d’un support medium ou aggloméré. Il est bien moins résistant que les modèles précédents et ne possède pas la possibilité d’être rénové.
Bien poser son parquet ?
Vous avez choisi le type de parquet dont vous avez besoin et maintenant, vous devez évidemment le poser. Plusieurs types de poses existent et vous devrez la choisir en fonction de votre parquet et du support sur lequel vous souhaitez le poser.
- Collez votre parquet : il s’agit d’une méthode très utilisée dans la pose de parquet. Economique et facile, vous pourrez coller directement vos lames sur du béton ou une chape. En plus d’être facile à réaliser, cette pose limitera les craquements de votre parquet puisqu’il sera fixé directement sur un support très dur et résistant.
- La pose flottante : cette technique nécessite l’installation d’une sous-couche avant la mise en place de votre parquet. Cette sous-couche peut être constituée de mousse ou d’un film polyéthylène par exemple. Une fois la sous-couche en place, il vous suffira de clipser vos lames les unes avec les autres grâce aux rainures dans lesquelles vous viendrez introduire de la colle. La pose flottante du parquet est très appréciée dans la rénovation car de nombreux supports acceptent ce type de pose : moquette, carrelage…
- Clouez votre parquet : pour une installation durable, optez plutôt pour une pose clouée. Cette technique est aussi bien faite pour les parquets massifs ou contrecollés. Il vous faudra commencer par installer des tasseaux, fixés solidement au sol. Ces tasseaux laisseront un espace important entre votre sol et votre parquet. L’intérêt est bien sûr de profiter de cet espace pour réaliser une bonne isolation thermique et phonique. Contrairement à la pose collée, cet espace est plutôt générateur de craquement pour votre parquet.
Vous êtes maintenant presque prêts à poser votre parquet. Pourquoi presque ? Parce qu’il reste quelques éléments à choisir comme les motifs que vous souhaiterez pour votre parquet. Il vous faudra également choisir le type de bois. Le chêne reste le plus généralement utilisé mais vous pouvez toujours choisir des essences exotiques de bois qui vous permettront d’obtenir des nuances de couleurs différentes.
Si auparavant choisir le parquet était plutôt un choix pratique, les techniques actuelles de pose vous permettent de vous faire plaisir et de choisir votre parquet avant tout pour donner du cachet à votre intérieur.